C’est la rentrée pour tout le monde…
Vincent Peillon, a annoncé lundi 27 août que 22 000 postes seraient ouverts au concours des professeurs, afin de préparer la rentrée 2013 dans le primaire et le secondaire.
Mais qu’en est-il de l’affectation et de la répartition de ces futurs postes supplémentaires?
Dans son numéro de Juillet, “Causette”publie un article illustrant les impacts au quotidien pour les enseignants, les familles et les élèves, des inégalités croissantes entre les territoires concernant l’allocation des moyens à l’école primaire : salubrité des locaux, manque de matériel… Cet article fait écho à une information publiée en avril dernier par Le Monde qui dévoilait les écarts de moyens entre zones scolaires mis en lumière par la Cour des Comptes dans un rapport d’observations provisoires. De provisoires, ces observations ne sont pas encore devenues “définitives”, il y a néanmoins matière à engager une réflexion et des réformes.
Ces futurs postes permettront en partie d’améliorer les conditions d’accueil des moins de trois ans à l’école maternelle. Il s’agissait d’une promesse de campagne. En effet, dans ces 10 dernières années, l’école maternelle est devenue la variable d’ajustement des suppressions de poste dans l’Education nationale : le taux de scolarisation des enfants de 2 à 3 ans a été divisé par trois en 10 ans, il est passé de 34 à 12% en 10 ans. Le gouvernement a donc promis hier (cf article dans La Croix) de revenir à un taux d’accueil de 34 % comme il y a 10 ans.
Améliorer l’accueil du jeune enfant à la maternelle contribuera à mieux lutter contre les inégalités sociales et permettra, lorsque l’enfant est prêt à entrer en maternelle, d’alléger le poids de la demande de places en crèche pour les 2-3 ans.